Sang Conteste

Pour chaque homme vivant dans le besoin,

Aujourd’hui mourant de froid ou de faim

J'accuse l’État !

 

Et je hurlerai haut et fort

Je dénoncerai l'arnaque

Les mensonges éhontés

De cette pantomime absurde

 

Et j'attiserai s'il le faut

Les braises de la révolte

Car je suis démocrate

Et vous n'êtes, et vous n'êtes, oui vous n'êtes

Que de petits, petits, petits monarques

Et je ne crains pas d'être accusée

De crime de lèse majesté

 

Autopsie d'un idéal

Qui cachait l'ascension

D'une nouvelle race, rapace

De dirigeants, vautours

 

Je balancerai, s'il vous plaît

Les urnes funéraires

De vos sombres carcasses

Car vous n'êtes, vous n'êtes, oui vous n'êtes

Que de petits, petits, petits énarques

Qui portaient en leur sein

Les voix, les voies de leur déclin

 

Ambition malsaine

Qui tua le rêve

De liberté, d'égalité, de fraternité

 

Des mots pratiques

Des mots drastiques

Des faux semblants

Des mots sanglants

Des maux, des mots

Des maux, des mots

 

Des mots  fâcheux

Des maux  fascistes

Des mots, des maux

Des mots, des maux

Des mots crasseux, démocratie

Vaut-elle la peine qu'on se noie dans son sang

 

Conteste ! Conteste ! Sans conteste !

Conteste, ta terre est celle de tous tes frères

 

Conteste ! Conteste ! Sang Conteste !

Ta terre est celle de tous tes frères

 

Conteste ! Conteste ! Sans conteste !

 

Dissidents

Au goulag les dissidents

A l’échafaud les trop pensants

Terroriste ou résistant

Tout dépend quel est ton camp

Relever la tête en marchant

Cesser de vivre

 

En rampant pour quelques miettes

Pour la promesse sécuritaire

D'un état totalitaire

Qui préfèrerait nous voir en rang

Résignés à gagner nos vies

A ne jamais faire

 

Un pas de travers, à perdre son temps

A tout vouloir à tout prix

A entasser un tas de conneries

Pour ne surtout pas réfléchir

Voir que le bon sens est hors-la-loi

Que les mots

 

N'ont plus de poids

Que la force fait force de loi

Que l'ordre est notre seul droit

Que nos droits sont nos entraves

Que l'on vit enchaînés

Inconscients de notre état

 

Un état totalitaire qui préfèrerait nous voir...

 

Au goulag les dissidents

A l’échafaud les trop pensants...

 

Éducation nationale

Pour apprendre à filer droit

Ne surtout pas poser de questions

Le maître a toujours raison

Démocratie fais-moi rêver

A coup de matraque

 

Si nécessaire, si ces années

De lobotomies n'ont pas suffi

De Christophe Colomb à Yalta

Toujours les mêmes salopards

Se partageant des territoires

Se goinfrant

 

La meilleure part au nom de Dieu

De la République ou du devoir

Des droits de l'Homme au singulier

Ça va sans dire la liberté

L'égalité ont leurs limites

Dans nos états

 

[kazoo]

 

Un état totalitaire qui préfèrerait nous voir...

 

Au goulag les dissidents

A l’échafaud les trop pensants...

MASCARADE

 

Je suis le pantin misérable !

 

Compulsif, spasmodique,

Catharsis cathodique,

Je suis le pantin hérétique

 

Qui tourne et tourne et tourne et tourne

Dans un manège insolite,

Des chevaux mécaniques,

Une poursuite frénétique

Un tourniquet, diabolique !

 

Qui tourne et tourne et tourne et tourne et tourne autour,

Et nique mon tour

Je suis le pantin qui,

Rêve de paradis,

Trêve de Liberté

 

Quand le chat est là les souris marchent en cadence !

Je dis les souris marchent en cadence.

 

Ballet grotesque des rats masqués

Vissés au sol de leurs délires,

Cons banals congratulant

Consacrés et condamnés,

Vissés au seuil de leurs désirs

Ça me fait bien, rire !

 

[voix, kazoo]

 

Je suis le pantin hérétique !

 

Utopique héroïque

Anarchiste qui clique

Et croise le fer des libertés

 

Avortées, avorton,

Révolté, survolté,

Accablé, facebooké,

Je suis la folie qui divague

Je suis la raison qui crash / lag

 

Pantin banal, vandale,

Briseur de chaînes

Mais quand le chat se pointe les souris marchent

Au poil ! Je dis,

 

Quand le chat est là les souris marchent en cadence !

Je dis les souris marchent en cadence.

 

Pire produit de la mascarade,

Je suis le pantin des masses !

Pire produit de la mascarade,

Je suis le pantin des masses !

Pire produit de la mascarade,

Je suis le pantin des masses !

Pire produit de la mascarade,

Je suis le pantin des masses !

 

 [...]

 

Blague !

 

 

 

 

dreamer

Speaks with a bunch of words
And dreamed, dreamed,
About a painless world
Argued the innocent
And pointed, pointed, pointed, pointed the arrogant

Dreamer, dreamer, dreamer, dreamer
Dreamer, dreamer, dreamer

Released from the snake's grip
Refused to live, refused to live
Relaesed from the snake's grip
Refused to live, refused to live

Dreamer, dreamer, dreamer, dreamer
Dreamer, dreamer, dreamer

Released from the snake's grip
Refused to live, refused to live
About this trailed life

Refrain :
Lonely one to one with the dawn
Then the poet passed away
(Before the first sunrise... x2)
Lonely one to one with the dawn
Then the poet passed away
(Before the first sunrise... x2)

Bloody cloud on the water
In the blue wave of the river
Bloody cloud on the water
In the blue wave of the river
Stopped far to early
Before the first sunrising
Stopped far to early
Before the first, before the first sunrise

Refrain

(Before the first sunrise)
Bloody cloud on the water...
(Before the first sunrise)
Bloody cloud on the water...
(Before the first sunrise)
Stopped risin', risin', risin', now
(Before the first sunrise)
Stopped risin', risin', risin' now
(Before the first sunrise)
Stopped risin', risin', risin, now
(Before the first sunrise)
Stop risin'

[Before, before, before the first sunrise...
Before the first sunrise...]

Resistancia !

[He speaks with a bunch of words
Released from the snake's grip

Dreamer !
Dreamer !]

Resistancia !

[All raound the world
Its' time for freedom now !
Freedom for earth !
Freedom for all of us !
Its' time for freedom now !
Can you feel it ?
Can you ear it ?]

Resistancia !

[Freedom !

Bloody cloud on the water...]

Resistancia !

A tous les résistants !
On voudrait nous faire taire,
Mais qu'on nous assassine,
Ou qu'on nous incarcère,
Resistancia, all around the world !

 

 

 

démocratie

Démocratie
Illusion de liberté
Un mot qui devait tout changer
Un droit, une garantie
Une belle utopie

Démocratie
Dans le sang elle est bâtie
Dans des palais anéantie
Une belle idée
Chaque jour piétinée

Refrain :
Des mots, des maux
Le pouvoir au peuple rien que des mots, des mots
Le pouvoir au peuple rien que des mots, (des mots)
Des mots, (des maux),
Des mots, (des maux), des mots, (des maux)
Des mots, (des maux)

Démocratie
On n'y croit plus c'est fini, (démocratie)
Être élu n'a jamais voulu rien dire
Entre pouvoir et profit, (démocratie)
Toujours plus, plus, plus
Encore plus
Plus de pouvoir, de profits,
Pour les nantis

Refrain

Démocratie [solo guitare]
Ballet d'hypocrites
Privilèges aux nouveaux seigneurs
De notre société
Prenez garde
Des têtes sont déjà tombées
Des têtes sont déjà tombées
Des têtes sont déjà tombées
Des têtes sont déjà tombées...

Démocratie
Ou l'art de laisser croire
A l'insecte prisonnier
Qu'il avait le pouvoir
De choisir son geôlier

Des mots, des maux
Des mots, des maux
Des mots sanglants, ds faux-semblants
Des furtifs, des mots logiques
Des mots graphiques
Des mor...bacs, ça grippe, ça gratte, ça glisse,
Des mots factices

Des mots crasseux, des mots graisseux
Et ça graisse, des pattes
Et ça lèche, des bottes
Et ça suce...

Des mots, des maux
Des mots, des maux
Des mots, des maux
Des mots, des maux...

En démocratie la police assassine
Si tu n'as pas papiers, tu seras incarcéré
En démocratie les guerre ne sont que des conflits
En démocratie mille milliards pour les banques et pas un kopeck pour lutter contre la famine
En démocratie le pouvoir est aux lobbies
En démocratie la solidarité est un délit

travail

J'suis feignante je l'revendique

 J'aime pas que l'on me tyrannise

J'obéis pas, je discute tout

J'veux toujours avoir raison

Quand on m'dit fonce j'reste assise

Quand on m'dit reste j'pars en courant

j'ai l'esprit de contradiction

En perpétuelle révolution

 

Travail ! Travail !

 

Et j'suis infecte et infectée

De plusieurs très grands maux

J'ai des problèmes d'autorité

J'supporte pas l'autoritarisme

J'regarde pas la télé

Je lis même quelques journaux

J'ai une allergie congénitale

A toutes les formes d'esclavage

 

Travail ! Travail !

 

J'ai des tocs et même des tics

Quelques problèmes psychologiques

J'ai une éthique qu'est pas en toc

J'courbe pas l'échine pour des breloques

Liberté épidermique

Indépendance épidémique

La nonchalance comme un vice

Vissée au corps comme appendice

 

Travail ! Travail !

 

[refrain]

Mais j'aime pas les p'tits chefs qui n'jouissent que d'leur autorité

J'aime pas non plus les grands qui bavent à l’Élysée

Mais j'aime pas les p'tits chefs qui n'jouissent que d'leur autorité

J'aime pas non plus les grands qui bavent à l’Élysée

 

Mais j'ai la tête dans les nuages

J'ai l'estomac dans les talons,

J'préfère vous mettre à la page

J'suis mal foutue

Je tourne pas rond

J'ai des poils dans les mains

J'suis en retard tous les matins

J'fais la sieste l'après-midi

Et m'parlez pas d'horaires de nuit

 

Travail ! Travail !

 

J'ai aucune motivation

Pour qu'vous gagniez du pognon

Ni aucune ambition

Pour gravir les échelons

Je lèche pas les bottes, j'lèche pas les culs

J'passerai pas d'pommade non plus

J'f'rai fuir tous vos actionnaires

Et j'enragerai tous mes collègues

 

Travail ! Travail !

 

On montera des piquets de grèves

On réclamera d'plus gros salaires

Ça m'fout l'cafard rien qu'de penser

Qu'c'est sur not' dos qu'vous engraissez

J'vous supplierai pas d'm'embaucher

J'serai plus mon propre négrier

J'préfère rien faire que d'le faire pour vous

Le farniente au garde-à-vous

 

Travail ! Travail !

 

[refrain]

 

Et s'il vous reste quelques doutes, permettez-vous de les dissoudre

J'suis incompétente, inadaptée, et même un peu givrée

 

J'ai toujours réponse à tout, surtout si on m'demande rien

J'suis malade, j'ai mal partout, et t j'm'énerve pour un rien

 

Travail ! Travail !

 

J'ai les idées qui s'éparpillent

Et l'esprit qui part en vrille

A la moindre évocation

D'une quelconque obligation

J'compte mes heures à la minute

Je fais jamais une heure sup'

J'vois pas pourquoi j'gagnerai ma vie

Je l'ai déjà je vous remercie

 

Travail ! Travail !

 

J'suis complétement imprévisible

Je pourrais même être nuisible

j'ai la flemme comme seconde peau

J'supporte pas qu'on m'regarde de haut

J'suis pas faite pour c'boulot

En fait j'suis pas faite pour bosser

Travailler c'est se prostituer

Tous les patrons sont des maquereaux

 

Travail ! Travail !

 

[refrain]

 

 

 

pachamama

Pardonne-moi de n'être qu'un quand ils sont tant à t'éventrer
A profaner tes entrailles pour quelques pépites, quelques dollars
Un peu d'or noir sur leurs mains, c'est de ton sang qu'ils s'abreuvent
Pardonne-moi pour la FIFA qui passe avant les favelas
Pour le McDo, pour le Coca, qui suce jusqu'à la dernière goutte de ton eau

Pardonne-moi pour Tchernobyl, Hiroshima, Fukushima;
Pour le poison radioactif que nous déversons sans relâche
Pour ces lumières que je n'éteins pas, pour ces forêts que je consume
Pour réchauffer les hivers, pour cs espèces disparues
Ou qui ne tarderont pas à rejoindre le Panthéon de nos victimes

Pardonne-moi pour les pandas, pour les abeilles, les éléphants
Pardonne-moi pour les famines, pour tous ces crimes organisés
Pardonne-moi Belo-Monte, Rosia Montana, les LGV
Pardonne-moi pour le Testet, pour tous ces arbres que je n'ai pas pu protéger
Pour les hydrocarbures dans ma voitures, dans la nature, pardonne-moi

Refrain :
Pardonne-moi pour l'être Humain, qui ne sait plus d'où il vient
Oubliées ses origines, pas si lointaines où ils n'étaient
Qu'une bactérie, rien qu'une cellule
S’extirpant des profondeurs des océans vers la lumière
Du mollusque au vertébré, au mollusque décérébré

Pardonne-moi les marges, les pourcentages et les parts de marché
Pardonne-moi Wall Street, Rockefeller, Bilderberg, et leurs semblables
Pardonne-moi ce monde parallèle, fantôme bien trop réel
Où prévaut la monnaie sur l'eau la Terre, ou même l'air, que l'on respire
Pardonne-moi de n'être qu'ici quand ils sont tant partout ailleurs à racler tout ce qu'ils peuvent

Pardonne-moi de n'être qu'un quand ils sont tant à t'éventrer
A profaner tes entrailles pour quelques pépites, quelques dollars
Un peu d'or noir sur leurs mains, c'est de ton sang qu'ils s'abreuvent
Pardonne-moi pour la FIFA qui passe avant les favelas
Pour le McDo, pour le Coca, qui suce jusqu'à la dernière goutte de ton eau

Refrain

«Pacha mama mucha napin
Yuya rinchis mama tay tay – ta
Wasin chista allun chista
Munas canchis kow sai nin chista»

[prière Quechua à Pachamama :
«Terre-Mère, sur l'autel, avec révérence
Nous nous souvenons de toi, Mère, et Père-Ciel
Notre maison, notre famille
Nous vous aimons et vous donnons nos vies».]

La Liberté ne se gagne pas mais elle se perd si on n'en use pas
Il n'y a pas de plus grand malheur que de croire avoir un ennemi
Mais comment vaincre tant de bêtise ?
Dans ce monde qui agonise la résistance s'organise
Nous irons tous au combat comme à des funérailles si nous n'avons pas d'autre choix

Pachamama...

 

 

 

citoyens

On est des citoyens, de pauvres concitoyens,
On est des citoyens, de pauvres cons...

Citoyens !!!

Un texto pour un tsunami
Un euro pour Haïti
De Palestine, jusqu'en Syrie,
Ton arrogance, ton alibi
Quelques grains de riz en Somalie
Un mot d'excuse ?
Pour l'Algérie...

Citoyens, Citoyens ...

Si tu vois crever des gosses
Des hommes, des femmes, des êtres humains
Au Congo pour du pétrole
Pour de la poudre en Colombie
Pour quelques dollars de plus
Dans les mains grasses des actionnaires
Pour du pouvoir en billets verts
Pour continuer à s'engraisser
Ta morale, elle, préfère se taire
Cette vieille putain au rabais

On est des citoyens, de pauvres concitoyens,
On est des citoyens, de pauvres cons...

Citoyens !!!

45h payées 35
5 semaines pour exister
40 piges à cotiser
Dans la routine agoniser
Un crédit sur toute ta vie
Et toute ta vie ?
Pour te saigner...

Citoyens, Citoyens ...

Des gosses, une femme, une belle baraque
Et la retraite comme seul objectif
Et quand t'auras fini de payer
Un p'tit cancer pour terminer !
Le regard vide, l'esprit en friche
Tu ne feras rien, tu ne savais pas
C'est plus facile quand on ne sait pas
De faire comme si on ne pouvait rien
Voici l'amère moralité
D'une existence à se faire baiser

On est des citoyens, de pauvres concitoyens
On est des citoyens, de pauvres cons...

 

 

 

le temps de la révolte

On a pendu nos idéaux
Haut et court à l’échafaud
Table rase du passé
Quand on aura tout brûlé
On pourra reconstruire
Sur vos cendres éparpillées
Un meilleur avenir

Quand on n'a plus rien à perdre
Plus rien à gagner
Plus rien à grailler
Rien que nos chaînes à ronger
Fini de serrer les dents
La révolte gronde dans les rangs

Refrain :
(Oppression), Oppression
(Répression), Répression
(Corruption), Corruption
(Il est temps), Il est temps
(De payer), De payer
L'addition, (L'addition)
Corruption, (Corruption)
Répression, (Répression)
Oppression, (Oppression)
Rébellion !!!

 

Pont :

Voici venir le temps de la vindicte
Des têtes au bout d'une pique
Alors prends garde dirigeant
La terreur change de camp
(La terreur change de camp)

Quand on a fini de tourner en rond
De rêves bafoués en révolution
Assez de battre le pavé
Assez de brandir des banderoles
Assez de paroles
Assez de rêves sans solutions
De compromissions

Enfin libérés des vains espoirs
De l'attente du grand soir
Nous marcherons fiers et déchaînés
Ceux qui ne sont rien, les oubliés
Alors prends gardes, bleusaille !
Prends garde au train qui déraille

Refrain

Pont :

Voici venir le temps de la vindicte
Des têtes au bout d'une pique
Alors prends garde dirigeant
La terreur change de camp

L'homme enivré de peine déverse ton fiel
Quand il aura vidé la coupe
Il reprendra sa route
Il en fait la promesse
Il voit venir le temps de la vindicte
Avec allégresse
Alors prends garde dirigeant
La terreur change de camp
(La terreur change de camp)

Quand on n'a plus rien à perdre
Plus rien à gagner
Plus rien à grailler
Rien que nos chaînes à ronger
Fini de serrer les dents
(Fini de serrer les dents)
La révolte gronde
(La révolte gronde)
La révolte gronde dans les rangs

(La révolte gronde dans les rangs)
La révolte gronde dans les
(La révolte gronde dans les rangs)
La révolte gronde dans les
(La révolte gronde dans les rangs)
La révolte gronde dans les
(La révolte gronde dans les rangs)
La révolte gronde dans les rangs

La révolte gronde dans les rangs (x4)
Rébellion !!!

Pont :

Voici venir le temps de la vindicte
Des têtes au bout d'une pique
Alors prends garde dirigeant
La terreur change de camp

 

 

 



Pour que cesse notre cécité, sans conteste, nous devons contester !